Un fait digne de nollywood !
Récemment, un film de Nollywood m’a profondément interpellée. On y voit une femme pieuse, dévouée, priant sans relâche pour son foyer. Elle jeûne, elle supplie Dieu pour que son mari change, pour que son couple s’améliore. Mais pendant ce temps, son quotidien est un calvaire. Elle est humiliée, battue, rabaissée. Son mari ramène d’autres femmes à la maison. Et lorsqu’elle ose s’exprimer, elle est punie, parfois même obligée de dormir au dehors .Et pourtant, elle continue de prier et ce pendant quatre ans.
Une confusion fréquente : spiritualité ou soumission toxique ?
Il est sain de prier pour son foyer. Il est normal de vouloir sauver ce qu’on a construit. Mais il est aussi vital de reconnaître les limites et ce qu’il nous fait. Mesdames, endurer la violence physique ou psychologique n’a jamais été une preuve d’amour.
Et la Bible dans tout ça ?
Certaines personnes brandissent le verset : « Femmes, soyez soumises à vos maris. » Mais oublient ce qui suit : « Mari, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église. » Un amour qui contrôle, frappe, humilie ou méprise n’a rien de divin. La véritable soumission spirituelle n’est jamais le fait de se perdre soi-même et encore moins un chemin vers la souffrance.
Ce qu’on ne voit pas toujours !
Ce type de vie, même s’il semble « normalisé » dans certaines cultures détruit lentement mais sûrement :
- Estime de soi en chute libre
- Sentiment de honte ou de culpabilité
- Troubles du sommeil et de l’alimentation
- Dépression, anxiété, idées noires
Et tout cela en silence, sous prétexte qu’il faut tenir bon, Dommage!
Que devons-nous faire ?
En tant que femmes, en tant que société, nous devons sortir de cette normalisation de la violence conjugale.
Être une femme pieuse ne signifie pas s’oublier. Aimer, ce n’est pas souffrir dans l’ombre. Un foyer doit être un espace de paix, de respect et de croissance, pas un lieu d’épreuve constant.
Et vous, qu’auriez-vous fait ?
Si vous étiez cette femme, ou si c’était votre sœur, votre amie, votre fille…
Que lui diriez-vous ?
Quelle serait votre réaction ?
En parler, c’est déjà se soigner